[Serie 1/4] De la ville automatique aux dispositifs de visite informationnels

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0 Commentaires 25 mar, 2015 Innovation technologique, Smart city, Territoires numériques , , , , , , , ,

Les territoires numériques s’incarnent dans des lieux innovants avec lesquels l’agence Retiss collaborent ou dans lesquels elle intervient (par exemple la Quincaillerie numérique de Guéret où Pascal a récemment animé un moment d’échange sur les cyborgs et le bioart, lors de la semaine du numérique).

Nous accompagnons aussi des territoires, urbains comme ruraux, dans la conception de ces lieux ; accompagnement que nous réalisons en collaboration avec les habitants pour des lieux en adéquation avec leurs usages et leurs attentes. C’est d’ailleurs ce que nous faisons actuellement avec la ville de Theix, dans le Morbihan.

Outre ces lieux innovants, les villes numériques émergent aussi au travers des dispositifs de médiation numérique pensés notamment par les sites de visite, pour les habitants, les visiteurs, les touristes.

Les usages des différents dispositifs technologiques de médiation évoluent sur une échelle qui va de l’automatique au collaboratif en passant par l’utilisation et l’interactif. Nous inaugurons cette série de billets de blog sur les expériences de visite en réfléchissant aux dispositifs technologiques purement informationnels et automatiques.

Ces dispositifs permettent aux publics d’accéder à l’information : c’est le cas du Hippocket wifi, une borne wifi nomade déployée par OnlyLyon ou encore des capteurs localisés dans un musée ou site de visite. Au musée Cognacq-Jay, le visiteur est géolocalisé et suit son parcours grâce à des capteurs. A la maison Rubens d’Anvers, le visiteur reçoit des informations enrichies sur son Smartphone ou sa tablette grâce aux iBeacons (technologies d’Apple) et puces RFID qui s’activent à son passage. Ces dispositifs sont donc intéressants pour enrichir un parcours de visite et favoriser une meilleure accessibilité du public à l’information. Ils sont simples et non contraignants. A noter tout de même que la technologie du capteur n’en est encore qu’à ses débuts ; des débuts certes prometteurs – Samsung cherche à concurrencer le iBeacons d’Apple avec Proximity. Mais leur autonomie se limite aujourd’hui à deux ans.

 

Apple iBeacon technology applied to classical art in Antwerp Museum, par ProphetsAgency sur Vimeo.

 

Face à eux, nous sommes passifs, nous sommes simplement réceptifs. Evidemment, ces technologies sans contact (capteurs et puces RFID) ne sont qu’un support connecté qui nécessite pour les sites de visite de penser le parcours, la scénographie du lieu afin de donner du sens à l’expérience. Mais à l’heure du web social, des citoyens éclairés et des initiatives collaboratives, l’attente est forte pour des dispositifs plus participatifs…

C’est d’ailleurs ce que la Maison Rubens a compris. En partant du dispositif composé de l’app et des capteurs, elle a développé de nouveaux services multimédias accessibles via l’app : effet zoom pour passer aux rayons X une œuvre et agrandir le détail de la peinture, réalité augmentée et jeux.

Détails et autres exemples de ces médiations plus interactives dans le prochain billet de blog.


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